Penser sa vie différemment

Les personnes à faible estime de soi peuvent souvent avoir des coups de blues, certains événements étant plus à même de les affecter. Néanmoins, même si cela peut paraître cliché à dire, on ne peut pas savoir qu'on est heureux si on a jamais goûté au malheur.
On devrait savoir maintenant que la vie est en dent de scie, il n'y aura pas que des jours heureux. Ce n'est pas gai comme constat mais cela peut aider à relativiser car on peut prendre l'initiative de vivre sa vie différemment. 

Comment ne pas sombrer lorsque l'on fait face à des difficultés? 

• Prendre le temps de se rendre compte
  

On a toujours l'impression que les moments douleureux prennent plus de place et qu'ils durent plus longtemps que les moments heureux. C'est peut être parce qu'on ne se rend pas compte les autres jours du bonheur qui nous entoure, si je puis dire.
Je connais très bien cette sensation d'étouffement dans le malheur, j'ai l'impression d'être coincée dans une forteresse et de ne jamais pouvoir en sortir. Et tout s'effondre autour de moi, parce que je le veux bien. Oui c'est plaisant de commencer à faire la liste des choses qui ne vont pas, je pourrais faire ça pendant des heures.
Par contre lorsque tout va bien je ne fais pas la liste des choses qui vont bien dans ma vie. Je ne prends pas le temps. Et ça c'est ma tendance à voir le verre toujours à moitié vide.

Pourtant dans une journée, une multitude de choses, d'évènements ont pu me redonner le sourire, comme, un message de l'un de mes proches, un câlin de mon chat, un livre lu, l'amabilité d'une vendeuse (haha) etc...  

Je ne dis pas que tout ces petites choses rendent fondamentalement "heureux", mais elles permettent de relativiser nos malheurs, de se rendre compte, et ainsi  d'être plus receptif au bonheur, en étant positif, les moments douleureux le seront sans doute moins. Parce qu'on sait qu'ils ne vont pas durer.

On sait que cela va s'inverser, je suis malheureux aujourdhui pour être heureux demain. 

• Parler

Je sais qu'il est très difficile de parler lorsque l'on est déprimé. Par peur d'embêter les autres, par honte, on se renferme très facilement. C'est une erreur. Les autres sont là pour nous aider, nos amis, nos proches. Le bien-être de mes amis et de ma famille m'importe énormement, savoir un proche triste m'affecte réellement. Avant, j'avais tendance à penser que cela n'allait que dans un sens. Après plusieurs témoignages d'affection, je me suis rendue compte que je suis inquiète pour eux tout autant qu'ils le sont pour moi.
Les amis, et les proches ne sont pas là pour nous juger, ils sont là pour nous soutenir.

Certain ne pourront ou ne sauront pas nous aider mais le simple fait de les savoir avec nous regonfle le moral et l'estime de soi, car, non, nous ne sommes pas seuls contrairement à ce que nous pensons.

• Profiter

Il faut profiter au maximum de ces moments fugaces de bonheur. Prendre une pronfonde respiration, comme si le temps s'arrêtait, et vivre le moment, ne penser à rien. 

(je conseille aussi de prendre une bonne douche ça remet souvent les idées en place)