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La Beauté et la Révolte du monde

14 juin 2016

Les Parents

todosobre2Voici un sujet auquel j'ai pensé après avoir vu le film "Tout sur ma mère" de Pedro Almodovar, et lu le livre "le secret des abeilles". Je me suis questionné sur le rôle et l'impact des parents dans notre vie, et surtout sur les "erreurs" (qui ne sont pas en soi des erreurs) de nos parents. 

Lorsque l'on est adolescent, on est pas vraiment intéressé par ses parents, ils sont devenus un obstacle à notre liberté, à toujours nous empêcher de faire ce que l'on veux! D'ailleurs, avec le recul, moi qui pensais être quelqu'un de plutôt calme, je devais être bien agaçante à l'âge de 16 ans hahaha ! A l'adolescence on se croit invincible, et surtout on a de l'énergie à revendre!
Durant toute cette période on s'éloigne de plus de en plus de nos parents, pour revenir à l'âge adulte, pour recommencer à s'intéresser à eux. C'est seulement à ce moment là que l'on commence à les comprendre et à les connaître. C'est vrai avant, nous étions adolescents et têtus, et encore bien avant, seulement des enfants, et ainsi, il n'y avait que de l'apprentissage, pas de discussions de grandes personnes, pas de discussions d'égal à égal.

 
Je dois dire que j'ai adoré découvrir mes parents, les vraies personnes qui se cachaient derrière, avec leurs qualités, et leurs défauts.

Je pense qu'avant de les connaitre vraiment, les enfants sont attachés à leurs parents, ils les aiment certes, mais c'est naturel. Alors que pour les parents, leurs enfants représentent l'aboutissement de toute une vie, si je puis dire. Le lien est donc plus fort dans un sens que dans l'autre.
Plus tard, les enfants entendent les histoires de leurs parents, et en tant qu'adulte, ils arrivent à comprendre certaines réactions, qui leur avaient échappées plus tôt, ils se trouvent des resssemblances avec eux etc ... 
Ce que j'ai toujours trouvé bizarre, c'est de me dire qu'avant nous, il y a eu quelque chose, ce n'est pas de l'égoisme, c'est juste vrai dans le sens inverse, à notre naissance, il n'y a eu plus que nous. Je ne sais pas si je suis la seule à oublier que nos parents ne sont pas que des parents. 

Plus tard, ce sera à notre tour, d'élever et de protéger nos enfants. Ils nous trouverons rabat-joie et lourds lorsqu'on les empêchera de sortir, lorsqu'on les harcèlera de messages etc... Mais tout comme nos parents l'ont fait, ce sera pour leur bien, parce qu'on saura. On voudra simplement limiter la casse, on en a fait des conneries et des belles, et on voudra à tout prix leur éviter certaines erreurs ou blessures.
Ce qui me fait penser aux "tu verras" de ma maman. 
Pratiquement tout ses "tu verras" se sont réalisés. Et moi je n'ai pas écouté, évidemment ! Maintenant je fais plus attention à ce qu'elle me dit, parce qu'elle a l'expérience dont je manque ! Mais c'est en faisant mes propres erreurs que je m'en suis rendu compte !


Comme c'est un cercle vicieux, parce que l'on ne prend conscience de tout cela seulement à l'âge adulte, il faut que les jeunes adultes, les personnes qui ont de l'influence sur les jeunes, leur disent de prendre bien soin de leurs parents, de ne pas être trop durs avec eux.
A l'adolescence, on les a testé et on s'est amusé à jouer avec leurs nerfs, mais ce ne sont pas que des super parents, et bien qu'ils seront toujours là pour nous, ce sont des être humains, qu'on a pu énerver, mais aussi blesser, peiner avec des paroles ou des actes. Ils ont peut-être essayé de nous faire partager des choses, des moments précieux, mais nous n'avons été là qu'à moitié et nous n'avons écouté que d'une oreille. Et lorsqu'ils nous ont demandé si nous avions compris ce qu'ils voulaient dire, heureux de partager un moment privilégié avec nous, nous avons seulement répondu: "oui oui oui" ou grogné pour qu'ils nous laissent tranquilles. On aura beau se racheter plus tard, certains moments sont perdus à jamais. 

Il faut les écouter, car ils ne sont pas là pour nous mettre des bâtons dans les roues mais pour nous aider à trouver notre place dans le monde, être le meilleur de nous-même, et, nous aider à devenir de belles personnes, épanouies et heureuses. 

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31 mai 2016

Déceptions littéraires

Titre: Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
Auteur :Mary Ann Shaffer, Anny Barrows
Type: fiction historique

Déception ne veut pas dire que le livre ne m'a pas plu, non il m'a plu mais ne m'a pas convaincu. 
J'ai aimé quelques passages, particulièrement ceux qui ont attrait à la guerre de 39-45, en effet ce livre retrace de manière épistolaire l'histoire d'une petite ville située sur l'île de Guernesey durant l'occupation allemande. 
Je n'ai pas été convaincu par l'histoire en elle-même, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages sur lesquels reposait toute l'histoire. Evidemment certains récits m'ont plu et ému mais dans l'ensemble il manquait quelque chose, j'ai trouvé que leurs personnalités n'étaient pas assez abouti..
S'ajoutant à cela, étant du genre à aimer les drames et les tragédies, j'ai trouvé la fin un peu trop facile. C'était cohérent avec l'histoire mais trop cliché pour moi.  
Je pense que je me suis trompée de livre, il n'a pas correspondu à mes attentes personnelles. 

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Titre: Mémoire d'une Geisha
Auteur: Arthur Golden
Type: Fiction historique

Je remarque les deux livres que je cite sont des fictions historiques, ce qui, evidemment, n'a rien à voir avec ma déception.
Ce livre est très intéressant d'un point de vue historique, j'ai beaucoup aimé voyager dans le Japon du début du siècle ! Ce livre relate l'histoire (de l'enfance jusqu'à aujourd'hui) d'une jeune fille vendue par ses parents pour devenir Geisha dans le quartier de Gion. Ce livre familiarise bien avec la culture japonaise, en abordant, la place de la femme au sein de la société, le statut social, ainsi que les traditions et coutumes ancestrales.
Lorsque le personnage devient adulte, il a vite commencé à m'agacer. Pourtant j'ai essayé tant bien que mal de me délivrer de cette sensation, mais ça n'a fait que s'accentuer au fur et à mesure. 
Tout comme l'autre livre, j'ai eu du mal à accepter la fin.  

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12 mai 2016

Faut il croire au destin ?

Je me pose tout le temps des questions existentielles, que j'évite ou non selon mon humeur. 
J'ai lu des livres philosophiques dernièrement, comme l'Alchimiste de Paul Coelho et un autre complètement naze qui s'appelle : le plus bel endroit du monde est ici. Succintement les messages qu'ils délivrent sont sensiblement les mêmes. Ne pas se décourager, croire en soi, en sa légende personnelle. Dedans, beaucoup de métaphores et une écriture très (trop?) simple. 
J'avoue que bien que ces deux livres soient porteurs d'un message positif je ne sais pas quoi en penser. 

Est ce qu'on a tort de croire au destin ou est ce que l'on est réellement maîte de sa vie ?
( Voilà je me prends la tête comme ça toute seule à y réflechir. Mon ancien professeur de philosophie serait ravi.) 

Est ce que tout est déjà écrit? Est ce le destin ou un certain fatalisme qui nous pousserait à se laisser porter dans le sens du vent? 
Est ce que lorsque les portes se referment cela veut dire que ce n'était pas pour nous ou devons nous continuer à nous battre sans relâche?

Et les questions que je me pose souvent : Me suis je battue suffisamment? Pourquoi ai je abandonné, mais d'ailleurs ai je réellement abandonné ? 

Je me demande cela car j'avais entendu dire une fois que si on n'a pas réussi quelque chose c'est qu'au fond de soi on ne le désirait pas vraiment. A l'inverse cette terrible rengaine qui se veut possitive, quand on veut on peut, je la trouve très cinglante dans certains cas. C'est faux on peut désirer quelque chose très fort et faire beaucoup d'effort pour l'obtenir sans jamais y arriver. Mais revenons à ce que je disais auparavant. 

Nous avons bien chacun un chemin à parcourir, à notre rythme. J'ai compris le message de ce livre (l'Alchimiste), le chemin est long, ardu, et parfois on se sent sans espoir, pourtant si c'est écrit, nous retomberons toujours sur nos pattes pour arriver à destination

J'avoue que cette idée est réconfortante. J'ai tendance à croire à un certain Karma, comme je m'efforce de croire que si l'on agit de manière positive, des évènements positifs vont se produire. Je pense que plus le chemin est compliqué, plus le résultat n'en sera que meilleur. Cet état d'esprit permet d'avancer à son rythme en considérant que si les choses arrivent c'est qu'elles devaient arriver. Avec cette philosophie PAS DE REGRETS.  

Mais cette philosophie est elle la bonne? Est ce que nous ne comptons pas sur une force extérieure pour rendre nos vies meilleures ou sommes nous réellement maîtres de nos agissements? Et est ce que ce ne serait pas, l'air de rien, devenir fataliste et regarder passiblement notre vie suivre son cours avec l'espoir d'une dénouement heureux? 

Pour ma part j'ai décidé d'agir et plutôt de croire que "quelque chose" au dessus se préoccupe de mon bien-être et fera tout pour m'aider à trouver le chemin du bonheur. Du moins je ne pense pas que quelqu'un m'empêche d'être heureuse, c'est moi qui le décide, j'arrête de penser que la vie agit à mon encontre. Je n'aime pas l'idée que tout soit écrit car cela me met mal à l'aise. Mais j'aime cette idée d'avoir des forces positives autour de moi même lorsque je tombe

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12 mai 2016

Dernières lectures

Titre: Le monstre sur le seuil
Auteur : HP LOVECRAFT 

Type: Horreur, SF


En grande fan de films d'horreurs je commençais à m'ennuyer, et à devenir blaser. A force de voir passer des nanars je rêvais d'un film qui me terrifie vraiment. Un soir, alors qu'il n'y avait rien à regarder à la tv, je me suis plongée dans un livre d'horreur. Alors non pas Stephen King mais LE maître de l'horreur : H P LOVECRAFT. Et j'ai été tellement impressionnée que j'ai eu envie de lire tous ses livres, enfin ce sont des nouvelles, mais quelles nouvelles ! On se sent directement happé par dans une ambiance morbide, poussiéreuse et malsaine. J'ADORE
C'est macabre et tellement bien écrit. Vraiment. J'ai toujours trouvé que les romans de Stephen King se lisaient bien mais qu'ils étaient écrit "facilement", bien écrits oui, mais avec moins de tournure de phrases enfin c'est mon avis! Les livres d'Howard Phillips Lovecraft ayant été écrit au début du 20è siècle il est tout naturel que le style change du tout au tout, mais cela rajoute au côté horrifique et surtout cela donne à ses nouvelles des allures de légendes qui vous glacent le sang. 
Dans la préface il est écrit que l'auteur s'est inspiré de ses rêves pour écrire ses livres. Certaines nouvelles se regroupent car Lovecraft a créer un monde entier peuplé de Dieux sataniques et de forces maléfiques venus d'ailleurs. Ayant lut le cauchemar d'inssmouth avant le monstre sur le seuil j'ai été plus à même de comprendre le second. 

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Titre: Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur 
Auteur : Harper Lee

Type: Drame

Dans un tout autre registre ce livre m'a beaucoup touché. Je l'ai vu dans la liste des livres à lire avant de mourir et comme j'ai pris la résolution d'enrichir ma culture littéraire je l'ai commandé. 
Ne pas juger un livre à sa couverture !!! Malheureusement on a beau le dire mais on le fait difficilement. La mienne n'était pas terrible et qui plus est abîmée.  
Ce livre est incroyablement beau et apaisant.

L'histoire se situe en Alabama, dans les années 30 pendant la grande depression (une époque que j'affectionne énormément) et l'histoire est conté par Scout, alias Jean Louise. Dedans s'entremêlent plusieurs histoires: l'évolution de Scout, son enfance, avec ses peurs et ses envies, et, le procès dans lequel son père, avocat, est commis d'office pour défendre un homme noir accusé d'avoir violé une femme blanche.
 
C'est le genre de roman qui fait du bien. Celui qui nous transporte dans une autre époque et qui nous rappelle notre enfance.

J'aime les livres pour adultes dont le personne principal est un enfant, j'avais déjà fait l'expérience en lisant "çà" de Stephen King. Je trouve que leur innocence apporte une dimension en plus à l'histoire. Et j'ai beaucoup aimé le rôle de leur père, sa manière de leur expliquer les choses, sans jamais rien leur cacher. 

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Chris de Burgh : "Lady in red"

21 avril 2016

Penser sa vie différemment

Les personnes à faible estime de soi peuvent souvent avoir des coups de blues, certains événements étant plus à même de les affecter. Néanmoins, même si cela peut paraître cliché à dire, on ne peut pas savoir qu'on est heureux si on a jamais goûté au malheur.
On devrait savoir maintenant que la vie est en dent de scie, il n'y aura pas que des jours heureux. Ce n'est pas gai comme constat mais cela peut aider à relativiser car on peut prendre l'initiative de vivre sa vie différemment. 

 

Comment ne pas sombrer lorsque l'on fait face à des difficultés? 

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  • Prendre le temps de se rendre compte

On a toujours l'impression que les moments douleureux prennent plus de place et qu'ils durent plus longtemps que les moments heureux. C'est peut être parce qu'on ne se rend pas compte les autres jours du bonheur qui nous entoure, si je puis dire.
Je connais très bien cette sensation d'étouffement dans le malheur, j'ai l'impression d'être coincée dans une forteresse et de ne jamais pouvoir en sortir. Et tout s'effondre autour de moi, parce que je le veux bien. Oui c'est plaisant de commencer à faire la liste des choses qui ne vont pas, je pourrais faire ça pendant des heures.
Par contre lorsque tout va bien je ne fais pas la liste des choses qui vont bien dans ma vie. Je ne prends pas le temps. Et ça c'est ma tendance à voir le verre toujours à moitié vide.

Pourtant dans une journée, une multitude de choses, d'évènements ont pu me redonner le sourire, comme, un message de l'un de mes proches, un câlin de mon chat, un livre lu, l'amabilité d'une vendeuse (haha) etc...  

Je ne dis pas que tout ces petites choses rendent fondamentalement "heureux", mais elles permettent de relativiser nos malheurs, de se rendre compte, et ainsi  d'être plus receptif au bonheur, en étant positif, les moments douleureux le seront sans doute moins. Parce qu'on sait qu'ils ne vont pas durer.

On sait que cela va s'inverser, je suis malheureux aujourdhui pour être heureux demain. 

  • Parler

Je sais qu'il est très difficile de parler lorsque l'on est déprimé. Par peur d'embêter les autres, par honte, on se renferme très facilement. C'est une erreur. Les autres sont là pour nous aider, nos amis, nos proches. Le bien-être de mes amis et de ma famille m'importe énormement, savoir un proche triste m'affecte réellement. Avant, j'avais tendance à penser que cela n'allait que dans un sens. Après plusieurs témoignages d'affection, je me suis rendue compte que je suis inquiète pour eux tout autant qu'ils le sont pour moi.
Les amis, et les proches ne sont pas là pour nous juger, ils sont là pour nous soutenir.

Certain ne pourront ou ne sauront pas nous aider mais le simple fait de les savoir avec nous regonfle le moral et l'estime de soi, car, non, nous ne sommes pas seuls contrairement à ce que nous pensons.

  • Profiter

Il faut profiter au maximum de ces moments fugaces de bonheur. Prendre une pronfonde respiration, comme si le temps s'arrêtait, et vivre le moment, ne penser à rien. 

(je conseille aussi de prendre une bonne douche ça remet souvent les idées en place)

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19 avril 2016

Dernières découvertes

Titre: Girl interrupted (film)

Type: Drame

Ce film m'a beaucoup fait penser à Vol au dessus d'un nid de coucou, en plus girly.

Ce que j'ai aimé:

En premier lieu, le personnage principale incarnée par Winona Ryder, mais aussi, et je dirais même, surtout, l'idée que cette fille tout à fait normale puisse se retrouver dans un asile psychiatrique du jour au lendemain. Ici pas de machination, la protagoniste y entre de son plein gré.
J'avoue avoir toujours été fascinée par la "folie", fascinée mais aussi effrayée. Parce que certaines maladies mentales n'ont aucunes causes médicales, elles surviennent d'un coup, ce sont des maladies de l'esprit, des maladies de l'âme (ici cela se traduit par une dépression ). 

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En second lieu, l'histoire, evidemment. 
Le film est dramatique, mais il fait ressentir tout une palette de sentiments autres que la tristesse. Malgré un lieu tout à fait austère, Susanna y trouvera tout de même son compte en se liant d'amitié avec les autres patientes.

Contrairement à d'autres films dont le casting principale est aussi 100% féminin, je n'ai pas l'impression d'avoir perdu 2h de ma vie. Les personnages sont "vivants" mais non caricaturaux.

Ce film permet de passer un bon moment malgré l'aspect dramatique car il est rempli d'espoir.  

 

 

 

Titre:  Je suis une légende (livre)

Type: Science Fiction

Dans tout autre registre ce livre a été une vraie découverte pour moi. J'aime bien la science fiction mais dans une certaine limite, car j'ai tendance à ne rien comprendre quand cela devient trop scientifique et donc trop complexe (je sais bien que la question du voyage dans le temps est une question passionnante mais moi ça me fait vraiment mal au crâne hihi) Bref, ceci étant, j'ai toujours aimé la science fiction horreur, j'ai remarqué cela étant une grande fan d'"Au delà du réel" et de "Black mirror"(je ne ferais jamais assez d'éloges sur cette série ... ) Ainsi je me suis dirigée vers ce livre écrit par Richard Matheson en 1954 (oui c'est incroyable).

Ce que j'ai aimé: 

Richard Matheson est un visionnaire, tout comme d'autres auteurs, en avance sur leurs temps (Georges Orwell), ce livre transpire la modernité (je viens d'inventer une expression). Je suis toujours époustoufflée de lire des livres ou de voir des films qui ont modifié la manière d'écrire ou de filmer. C'est vraiment de la création, ces auteurs ont marqué leurs empreintes et ont ouvert la voie à une nouvelle forme d'écriture. J'imagine à quel point, ses contemporains ont du être choqués en lisant ce livre. 

Le héro, pas du tout cliché. J'avoue que j'ai eu un peu peur en commençant le livre, je me suis dis, "olala c'est vu vu et revu" (attention à le replacer dans son contexte, à l'époque c'était tout nouveau) Et à mon grand étonnement, non je n'avais jamais vu (je ne dirais pas lu car je n'ai pas lu suffisamment de livre de SF pour en temoigner) ce genre d'histoire. Le point de vu est vraiment différent de ce que l'on peut avoir l'habitude de voir, les attentes et le passé du personnage principal en font un personnage très intéressant. 

Ce que je n'ai pas aimé:

L'adaptation au cinéma. Je ne l'ai pas vue, mais je sais que le héro est incarnée par Will Smith ce qui n'a strictement aucun sens. Dans le livre, le héro est un grand blond barbu et chevelu.

Un grand blond. 

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Tûlpa: Petal Hugs ft BLANKS

19 avril 2016

Devenir Adulte

Difficile de passer de l'enfance à l'âge adulte, cette problématique m'a toujours laissé songeuse. 

Je n'ai pas ce que l'on pourrait appeler une "forte personnalité", dans le sens où j'ai toujours eu du mal à m'affirmer face à quelqu'un d'imposant, voire d'intimitant. J'y travaille sérieusement avec toutes sortes de petits exercices.

Enfants, nos parents sont toujours là pour nous protéger, ou nous réconforter. A 18 ans, plus question d'appeler à l'aide car nous appartenons désormais à la classe des adultes, ce qui signifie que nous nous retrouvons seuls face à nos propres responsabilités. Mais parfois la vie est dure et nous avons envie, besoin, d'appeler nos parents pour seulement les entendre dire que "tout va bien se passer", ou que "demain est un autre jour", nous avons envie de redevenir des enfants afin que ce ne soit plus à nous d'appréhender les difficultés.  

Que ce soit au boulot ou au quotidien, à nous de nous affirmer pour ne pas nous faire écraser. Mais pas que, nous devons nous affirmer pour nous épanouir personnellement.

 

Savoir d'affirmer via le désaccord 

  • Au travail:

C'est toujours difficile de montrer son désaccord envers son patron, cela paraît evident, nous avons trop peur de perdre notre travail, ce que les employeurs ont bien compris. Ce n'est pas un cliché de dire que beaucoup de patrons sont sadiques. Enfin, serait-ce du sadisme ou de l'indifférence totale envers les salariés? Je ne saurais répondre. Ceci étant, ce n'est parce que nous sommes inférieurs hiérarchiquement, que nous n'avons pas le droit au respect. (sans parler des droits relevant du code du travail)
Il y a un manière de faire, de dire les choses, ce n'est pas parce que nous débutons que nous devons nous faire engueuler continuellement. Cela ramène à un autre débat, mais généralement les personnes disposant d'un peu de pouvoir sur d'autres ont tendance à en abuser. C'est pour cela qu'il y a des lois à respecter, qui sont juridiques ou morales. 

  • Avec ses proches:

Affirmer ses propres idées:

Ce n'est parce que nous n'avons pas les mêmes idées que nos amis que ces derniers ne vont plus nous aimer. Avant je préférais m'effacer lorsqu'il y avait un débat, par peur que les autres ne m'acceptent pas si j'avais une idée différente. Maintenant je fonce dans le tas si je puis dire ! J'essaie d'étayer mes connaissances sur un maximum de sujets afin de pouvoir donner mon avis lorsque la situation s'offre à moi. Il ne faut pas non plus avoir peur de dire que nous ne savons pas de quoi l'autre personne parle, cela ne fait pas de nous quelqu'un d'idiot, au contraire, il faut le prendre comme un apprentissage. La personne sera d'autant plus ravie de pouvoir nous renseigner.

 
Dans le cadre d'un désaccord avec ses amis:

Les reproches / C'est toujours délicat mais cela prouve notre lien d'attachement envers cette personne.
Se faire remonter les bretelles par un ami peut être blessant (lorsque cela est fait pour nous remettre sur le droit chemin) mais après réflexion, les amis sont faits pour çà, ce sont un peu comme nos deuxièmes parents.

Les idées / Lorsque cela concerne des idées, une manière de voir les choses, cela peut tester la relation amicale. Les personnes changent et nous aussi. Si l'évolution avec nos amis ne concorde plus, si le conflit se fait de plus en plus pesant, il faudra malheureusement en tirer les conséquences. Ou bien, faire des compromis.Que ce soit en amitié ou en amour, il ne faut jamais prendre ces relations pour acquises.  

Devenir adulte, c'est aussi faire la part des choses. Devenir lucide

 

Depeche mode : Precious

 

17 mars 2016

Ma dernière lecture

Titre: "Me Before You"

Auteur: Jojo Moyes

Type: Drame, Romance

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Je me suis sentie obligé d'écrire un article sur ce livre que j'ai dévoré !

A la base j'ai choisi ce livre car je souhaitais améliorer mon anglais et donc désirais lire un livre pas trop compliqué pour m'entraîner ! En voyant la couverture, bien qu'il ne faille pas juger un livre à sa couverture, je me suis vraiment demandée sur quoi j'étais tombée ! Je ne souhaitais pas lire un livre cucul la praline et bourré de cliché (comme les téléfilms de m6)! J'ai commencé ma lecture et j'ai adoré. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de livre m'hypnotisant à ce point. Impossible de le lâcher.

Cela va être difficile de donner un bon synopsis sans spoiler. 

       Lou est une jeune fille atypique qui mène une vie plus qu'ordinaire, suite à la fermeture du restaurant dans lequel elle travaillait depuis des années, elle se retrouve sans emploi. Les offres ne courant pas les rues, et Lou n'ayant aucune expérience, cette dernière va accepter de travailler en tant qu'aide médicale auprès d'un jeune quadraplégique prénommé Will. 


Je pense que je vais m'arrêter ici pour ne rien dévoiler. L'histoire est vraiment belle et humaine et les deux protagonistes sont très attachants. Sans en faire trop, ce livre met le doigt sur un sujet très sensible qui parlera à chacun de nous.

Ce livre a été adapté au cinéma et sortira prochainement. 

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Olafur Arnalds: "Near Light"

15 mars 2016

Avoir confiance en soi

C'est un sujet qui me tiens vraiment à coeur ! En effet, pendant des années j'ai accumulé énormément de perte de confiance en moi. ça devenait tellement pesant et étouffant que je faisais des crises de panique, impossible de sortir de chez moi. Pour comprendre et m'aider à surmonter mes angoisses j'ai lu des livres et des articles, voici mes conseils. 

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- VIVRE POUR SOI 

Le premier est de vivre pour soi-même et non pour les autres. Je trouvais ça très cliché de dire que "la vie est courte etc" mais après mure réflexion, effectivement. Je me suis mis ça en tête, je vais vivre pour moi, désormais je vais faire ce qu'il me plait vraiment. 

J'aimais beaucoup cette courte citation: "if not now, when? " Alors j'avoue c'est très difficile pour moi, qui repousse tout au lendemain mais j'essaie de me forcer à faire plus de choses !

J'en reparlerai !

 

- ARRETER DE SE COMPARER ...

Surtout arrêter de se comparer. C'est inutile car on trouvera toujours que "l'herbe est toujours plus verte chez les autres", et cela, parce que l'on manque cruellement d'objectivité. Nous sommes tous, trop durs envers nous même. Laissons-nous tranquilles !

AH et surtout NE PAS SE FIER AUX RESEAUX SOCIAUX !!!  Les gens ne montrent que ce qu'ils ont envie de montrer !

 

- ... PARCE QUE CHACUN DE NOUS EST UNIQUE

Parce que nous sommes uniques, nous avons chacun quelque chose de différent à offrir et à partager ! Il ne faut pas avoir peur d'être différent car il me semble que c'est une force, il faut affirmer sa différence et la cultiver. 

 

- SE MOQUER DU REGARD DES AUTRES

cela va avec le vivre pour soi ! En effet, j'étais persuadée que l'on me dévisageait dans la rue ou à la faculté ce qui me mettait très à l'aise. Je faisais tout pour me fondre dans le paysage pour que, dans le cas où quelqu'un viendrait à me juger, le verdict ne serait pas si méchant (comme dans le test de Nouveau Look pour une Nouvelle vie où une personne se place au milieu d'un rue bondée et les passants donnent leurs avis sur son look ). Je baissais toujours la tête en marchant (ce qui n'est forcément pas très pratique !) J'étais dans l'erreur !

Moi je ne pensais qu'à ce que les gens pensaient de moi dans la rue, mais les gens qui se trouvaient autour de moi, ne pensaient qu'à eux. Je m'en suis rendue compte plus tard. Que ce soit dans les transports communs ou dans la rue, c'est un fait très humain, les gens pensent à leurs petites personnes et à leurs soucis ! Ils ont autre chose à faire que de juger les personnes qui se trouvent autour ! 


Alors bien sûr qu'il y a des personnes qui s'amusent à juger les personnes qui passent devant elles mais cela ne mérite même pas de s'en préoccuper ! 

- RESTER POSITIF

Ne pas s'apitoyer sur soi-même car cela ronge la confiance en soi. Le monde ne va pas s'écrouler si nous n'avons pas notre examen ! C'est plus facile à dire qu'à faire et j'avoue que desfois cela fait du bien de faire sa loque dans son lit en s'apitoyant sur soi-même! Si c'est pour repartir encore plus combatif alors pas de problème mais si c'est pour se terrer dans son trou et déprimer alors non !

Avec des "si" on referait le monde! Il ne faut surtout pas ressasser ses erreurs. Je sais que c'est un autre sujet mais je voulais en parler un peu.

Le passé c'est le passé, on ne peut pas vivre avec des regrets ou des remords et se torturer l'esprit constamment. On a pris des décisions autrefois, que l'on a cru bonnes sur le moment. On a fait des erreurs, mais ces erreurs nous on fait grandir et c'est ce côté positif qu'il faut retenir, pour continuer d'avancer :)
Je ne sais pas si je crois réellement au karma, mais je pense qu'en mettant le plus d'énergie positive dans les actions que j'entreprends, il n'y a que du bon qui puisse en découler ! 
 

Dès que je commence à broyer du noir parce que quelque chose ne va pas dans mon sens (c'est une très mauvaise habitude que j'ai gardé) je me force à me reprendre en me disant:" hey ho calme-toi ! Il fera jour demain, c'est juste un mauvais moment à passer "

 

La vie est tellement compliquée actuellement, cherchons à être notre meilleur ami pour avancer sereinement ! 

 

TORA : "These eyes"

15 mars 2016

Mon Amour pour les nineties !

Je suis absolument fan des années 90 !!! Comme c'est ma génération on dira que c'est de la nostalgie ! Il faut vraiment faire le tri par contre ... parce que les cheveux gauffrés, très peu pour moi :)

 

Une matière : LE VELOURS

 

Je suis dingue de cette matière ! Que ce soit porter ou en décoration sous forme de coussins, ou de rideaux, je trouve que cela donne une autre dimension, un petit côté film de David Lynch ou maison de sorcière. Il y a quelque chose de chic dans le velours enfin je trouve ! 
Le velours cotelé quant à lui me rappelle mon enfance. 

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Une personnalité: DREW BARRIMORE

C'est un peu LA personnalité des années 90 ! 

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Une série: TWIN PEAKS

Sans parler de l'histoire, je suis tombée fan de l'ambiance feutrée créée dans cette série unique ! Les filles sont incroyablement belles et ont tellement de style j'en suis restée bouche-bée. Cette série est une telle source d'inspiration ! J'ai aimé le côté mystique et complètement décalé, c'était une véritable claque. J'avais l'impression que tout était vraiment parfait. Pour parler de l'histoire j'ai trouvé ça très bien jusqu'à l'épisode 12 de la saison 2 il me semble. ça part dans tout les sens et j'ai trouvé ça moins intéressant. 

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 Je me suis mise à regarder cette série comme elle est rediffusée sur la TNT et je dois dire qu'elle me fait beaucoup marrer !

J'aurais aussi pu bien mettre buffy ! j'ai toujours été une inconditionnelle de cette série hihi

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Une pièce: UNE ROBE A MOTIFS 

J'ai toujours aimé les motifs rétro ! Avec le retour des petites fleurs je suis une femme comblée ! 

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no doubt don't speak

 

 

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La Beauté et la Révolte du monde
  • Mon blog parle de ma vie, je vous fais partager des choses qui m'ont plu, voire ému, ou que j'ai détesté! Je dévoile une partie de moi même parmi des thèmes qui me sont chers, tel que l'avenir et le bonheur ! Bonne visite !
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